Moorea

Tour et détours de Moorea

Nous sommes toujours ancrés dans la même baie, mais après avoir parcouru l’île à pied, nous la découvrons aujourd’hui en voiture – Maud nous prête gentiment la sienne pendant qu’elle fait une journée shopping avec sa maman sur Papeete.

Levés en même temps que le soleil, nous entamons le tour de l’île par le nord; nous faisons une première halte au lycée agricole de Moorea, qui propose une belle promenade au milieu de ses vergers et plantations, et surtout des petites pancartes avec enfin le nom et la description de ces fruits tout bizarres que nous croisons dans la forêt ou sur les étals au bord des routes. Il est même indiqué les différentes manières de les consommer, de quoi réjouir Cécilie, toujours avide de nouvelles découvertes culinaires… ou pas, je ne sais plus…


Nous en profitons pour faire quelques essais avec notre drone, resté jusqu’à présent bien sage dans sa pochette; la prise en main n’est pas évidente, Vincent a découvert encore plein de réglages ce soir, mais on devrait bien s’amuser!
Non loin du lycée se trouve un grand site archéologique, qui rassemble plusieurs Marae, mais aussi des terrasses agricoles. Le tout est recouvert d’une végétation assez dense, ce qui ajoute une dimension sauvage et un peu d’Indiana Jones à notre promenade. On sait peu de choses sur ces Marae, à part qu’ils avaient une fonction religieuse importante, et qu’on ne s’y rendait pas à la légère, mais il y a peu d’explications sur les types de cérémonie qui s’y déroulaient.

Nous passons par le belvédère qui nous offre une vue imprenable sur les deux baies du nord de l’île, puis redescendons vers le nord-ouest à la recherche d’un endroit pour déjeuner, et arrivons dans un petit coin de paradis: sur la plage du l’hôtel des Tipaniers nous attend un snack, les pieds dans l’eau turquoise et cristalline. C’est presque trop, les couleurs semblent avoir été retouchées par un publicitaire un peu trop enthousiaste, les motus posés là uniquement pour un meilleur contraste entre les bleus de l’eau et du ciel. Nous faisons connaissance d’une famille polynésienne qui ne rêve que de connaître des Français et la France, difficile de croire qu’on veuille aller voir ailleurs; ainsi il est possible de se lasser même des endroits les plus beaux.

Retour au bateau; nous profitons du paddle enfin réparé (Vincent est une vraie fée bricoleuse, il vient à bout de toutes les pannes et problèmes techniques), et finissons la journée avec les plus belles, les raies léopards dont nous ne sommes pas (encore) lassés…